Comprendre l’appendicite

L’appendicite est une maladie très fréquente. Elle se manifeste par une infection ou inflammation au niveau de l’appendice. Cette maladie est d’ailleurs considérée comme une affection banale que l’on peut traiter facilement. Cependant, elle peut entraîner une perforation ainsi qu’une péritonite qui pourraient risquer la vie de la victime.

Qu’est-ce que l’appendicite ?

En général, l’appendicite aiguë concerne l’ado ou encore le jeune adulte. En revanche, elle est rare chez les moins de 3 ans. Les 2/3 des cas représentent des douleurs sur le bas-ventre, plus précisément sur la fosse iliaque droite. Cela peut s’accompagner d’une petite fièvre, dont la température varie entre 37,2 et 38,2°C. Celle-ci peut être élevée en cas de péritonite généralisée. Cela dit, il est difficile de diagnostiquer l’appendicite grâce à la variabilité des symptômes et de leur évolution imprévisible.

Comment détecter l’appendicite ?

Il n’est pas facile de détecter l’appendicite. Les symptômes varient d’un patient à un autre. Ce qui pose un véritable problème pour les médecins qui travaillent en cabinet, même ceux qui sont dans les services dédiés. Ils doivent réaliser autant de diagnostics possibles pour déterminer s’il s’agit d’une infection urinaire, des coliques, d’une gastro-entérite, d’un kyste ovarien, etc. Pour cela, il faut se baser sur l’âge, le contexte, le sexe, les examens cliniques et biologiques, l’imagerie médicale du patient.

L’appendicite en chiffre

Selon le rapport de HAS ou Haute autorité de santé en 2012, le nombre de victimes d’appendicite a réduit en France. Cette diminution va de 34%, mais il y a des différences entre les départements et régions. Pour arriver à cette évolution, la chirurgie par coelioscopie a pu rétablir 63 % des malades au lieu de 27% en 1997. En outre, le recours à des antibiotiques aide également à retarder ou à remplacer la chirurgie 2. Selon l’étude de HAS, adopter une meilleure attitude diagnostique permet de réduire le risque des appendicites. Si elles ne sont pas traitées, elles peuvent causer un abcès ou une péritonite.

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